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LES 3 CRITÈRES ESSENTIELS POUR BIEN COMMENCER SON DISCOURS

22/3/2018

 
 
Est-ce que vous savez que la façon dont vous commencez votre discours est très critique pour la réussite de votre discours? Oui? Alors, vous savez donc que c’est lors de la première ou de la deuxième minute que les auditeurs vont se forger une première impression. D’abord sur vous l'orateur et ensuite sur le sujet du discours.
 
Si les premières minutes de votre discours sont banales, sans vie et sans intérêt, vous courez le risque de ne pas gagner l’attention de votre public au cours de votre discours. Donc en tant qu'orateur, il est essentiel de connaître les 3 critères requis pour faire une bonne introduction.
 
Critère 1: Captez l'attention de l'auditoire dès le début
Ceci commence dès que l'animateur annonce votre nom. Vous devez donc soigner votre démarche en vous rendant vers l'endroit de votre discours. Marchez d'un pas assuré et rapide tout  en gardant la tête haute.
 
Ensuite, adoptez une bonne posture. Prenez le temps de vous ancrer au sol, tenez-vous droit et prenez une grande inspiration avant de commencer à parler. Ceci va démontrer que vous êtes calme et que vous avez confiance en vous. Attention également à votre expression faciale. Ayez un beau sourire et regardez votre auditoire.
 
Vous savez, lorsque vous commencez votre discours la plupart des auditeurs ne sont pas tout à fait prêts à vous écouter donc ne sont pas attentifs. Alors, vous devez recentrer l'attention de vos auditeurs sur vous et sur ce que vous allez dire.
 
Critère 2: Introduisez le sujet sans tarder
Le début de votre discours devrait indiquer à vos auditeurs ce dont vous allez parler et pour quelle raison le sujet devrait les intéresser. Si vos auditeurs saisissent bien le sujet et également ce qu’il peut leur apporter, ils seront automatiquement plus attentifs.
 
Certains orateurs pensent à tort qu’en retardant l’exposition de leur sujet, ils vont éveiller progressivement la curiosité. Mais c’est rarement le cas. Croyez-moi, au bout de quelques minutes, si les auditeurs n’ont pas saisi votre sujet, ils seront déroutés, puis frustrés, et cesseront de vous écouter.
 
Critère 3: Établissez une bonne complicité avec l'auditoire
Le secret pour vous connecter rapidement avec votre auditoire c'est de créer un climat de sympathie, de paraître amical et de démontrer de l'intérêt pour votre sujet. Comment fait-on cela? Premièrement avec un sourire, deuxièmement en démontrant de l'enthousiasme et de la conviction et troisièmement en maintenant un bon contact visuel avec chacune des personnes de l'auditoire.
 
En conclusion, en mettant en pratique ces 3 critères, vous serez au centre de l'attention, et les auditeurs n'auront d'yeux que pour vous. Et ce faisant, ceci vous aidera à maîtriser votre trac et  vous permettra de faire passer votre message plus aisément.
 
Julie Veilleux, ACG, ALB
Coordonnatrice du mentorat
​

Programme de mentorat

16/10/2017

 
Un des facteurs les plus importants d'apprentissage et de développement dans notre club est sans aucun doute la qualité de notre Programme de mentorat.
 
Notre objectif est de fournir un environnement où les membres apprennent directement les uns des autres, tout en développant de solides liens interpersonnels.
 
Le mentorat consiste en un accompagnement personnel, volontaire et bénévole par un membre d'expérience, le MENTOR, pour répondre aux besoins particuliers d'un membre moins expérimenté, le MENTORÉ, dans un partenariat de respect mutuel. C’est en quelque sorte une façon de redonner au suivant.
 
Les membres qui ont prononcé les 6 premiers discours du cahier Savoir Communiquer et qui connaissent la majorité des rôles sont éligibles pour assumer le rôle de mentor.
 
Les mentors aident, conseillent et encouragent les membres moins expérimentés à acquérir des connaissances sur le fonctionnement du club, les procédures, le programme éducatif de Toastmasters International et à développer leurs aptitudes pour atteindre leurs objectifs plus rapidement. Les membres expérimentés peuvent également bénéficier de l'aide d'un mentor dans le but d'acquérir ou de renforcer des compétences plus spécifiques. Ce faisant, les mentors en retirent une certaine fierté, deviennent des instructeurs de confiance et augmentent de façon significative leurs habiletés en leadership. La relation de mentorat résulte dans une situation gagnant/gagnant puisque chacun s'investit et en retire des bénéfices.
 
La Coordonnatrice du mentorat a la responsabilité de s'assurer que le programme fonctionne adéquatement et d'orchestrer des jumelages efficaces entre les mentors et le mentoré.

Le processus de mentorat est d'une durée variée, la relation peut être pendant quelques mois, durant une période de croissance ou durant plusieurs années, mais elle doit toujours viser l'autonomie grandissante du mentoré.
​
Enfin, notre Programme de mentorat est un outil qui permet d'intégrer plus rapidement nos nouveaux membres et de hausser le niveau de développement de notre club pour plus d'efficacité. Plus spécifiquement, le résultat final du mentorat est qu'il améliore l'apprentissage, la participation, la confiance, l'engagement, la satisfaction et ultimement la rétention de nos membres à notre club.
 
 
Julie Veilleux, ACG, ALB
Coordonnatrice du mentorat
Club Toastmasters Rive-Sud

LES 4 INGRÉDIENTS ESSENTIELS D'UN DISCOURS EFFICACE

19/9/2017

 
Vous est-il déjà arrivé de prononcer un discours et de constater que les gens qui assistent à votre présentation ne réagissent pas? Si oui, et que vous voulez éviter cette situation, vous devez tout d'abord réaliser que chaque discours est à la fois unique et différent. Mais en général, une présentation efficace devrait toujours inclure les quatre ingredients suivants: ajouter et étayer de nouvelles informations, divertir, émouvoir et inciter à agir.
 
1. Ajouter et étayer de nouvelles informations
Les gens aiment apprendre de nouvelles informations qui peuvent les aider à grandir professionnellement ou personnellement. Vous devez soutenir ces nouvelles informations avec des faits précis, des statistiques, des témoignages, des exemples concrets ou des illustrations. N'ayez toutefois pas trop d'informations à communiquer car vous risquez de submerger votre auditoire et affecter leur compréhension.
 
2. Divertir
Une bonne présentation devrait distraire et amuser vos auditeurs. Si votre présentation est monotone, ennuyeuse ou trop chargée de données,vous n'aurez pas l'impact voulu, même si le contenu de votre discours est fantastique. Ajouter de l'humour à vos discours, c'est comme mettre des épices sur votre nourriture. C'est bien meilleur!
 
3. Émouvoir
Ce n'est pas la logique qui fait changer les gens, mais les émotions. La meilleure façon d'émouvoir son auditoire est de raconter une histoire. Qu'elle soit drôle ou émouvante, la vôtre ou celle d'un autre, réelle ou fictive, elle illustrera bien votre message, y ajoutera de l'émotion et rendra votre discours mémorable.
 
4. Inciter à agir
Essayez toujours de conclure votre présentation en mentionnant exactement ce que vous aimeriez que votre auditoire fasse: inviter à passer à l'action, proposer un défi ou encourager l'auditoire à réfléchir en posant une question, en racontant une courte anecdote personnelle ou en proposant une citation mémorable.
 
 
Enfin, parler en public est une habileté qui s'apprend et qui est essentielle si vous désirez obtenir du succès dans votre vie de tous les jours. Toutefois, si vous gardez à l'esprit qu'une présentation efficace devrait toujours ajouter et étayer de nouvelles informations, divertir, émouvoir et inciter à agir, ces quatre ingrédients feront de vous un orateur de premier plan.
 
Chers Toastmasters, je vous souhaite un prochain discours des plus efficaces!
 
Julie Veilleux, ACG, ALB
Coordonnatrice du mentorat
​

LE PROGRAMME DE MENTORAT DE NOTRE CLUB

24/8/2017

 

​Un des facteurs les plus importants d'apprentissage et de développement dans notre club est sans aucun doute la qualité de notre Programme de mentorat.
 
Notre objectif est de fournir un environnement où les membres apprennent directement les uns des autres tout en développant de solides liens interpersonnels.
 
Le mentorat consiste en un accompagnement personnel, volontaire et bénévole par un membre d'expérience, le MENTOR, pour répondre aux besoins particuliers d'un membre moins expérimenté, le MENTORÉ, dans un partenariat de respect mutuel. C’est en quelque sorte une façon de redonner au suivant.
 
Les membres qui ont prononcé les 6 premiers discours du cahier Savoir Communiquer et qui connaissent la majorité des rôles sont éligibles pour assumer le rôle de mentor.
 
Les mentors aident, conseillent et encouragent les membres moins expérimentés à acquérir des connaissances sur le fonctionnement du club, les procédures, le programme éducatif de Toastmasters International et à développer leurs aptitudes pour atteindre leurs objectifs plus rapidement. Les membres expérimentés peuvent également bénéficier de l'aide d'un mentor dans le but d'acquérir ou de renforcer des compétences plus spécifiques. Ce faisant, les mentors en retirent une certaine fierté, deviennent des instructeurs de confiance et augmentent de façon significative leurs habiletés en leadership. La relation de mentorat résulte dans une situation gagnant-gagnant puisque chacun s'investit et en retire des bénéfices.
 
La Coordonnatrice du mentorat a la responsabilité de s'assurer que le programme fonctionne adéquatement et d'orchestrer des jumelages efficaces entre les mentors et le mentorés.

Le processus de mentorat est d'une durée variée, la relation peut être pendant quelques mois, durant une période de croissance ou durant plusieurs années, mais elle doit toujours viser l'autonomie grandissante du mentoré.

Enfin, notre Programme de mentorat est un outil qui permet d'intégrer plus rapidement nos nouveaux membres et de hausser le niveau de développement de notre club pour plus d'efficacité. Plus spécifiquement, le résultat final du mentorat est qu'il améliore l'apprentissage, la participation, la confiance, l'engagement, la satisfaction et ultimement la rétention de nos membres à notre club.
 
Julie Veilleux, ACG, ALB
Coordonnatrice du mentorat

Comment maîtriser son trac

3/1/2017

 
​Tous les orateurs éprouvent un certain trac avant de prendre la parole en public. Le trac, ou anxiété de performance, est un sentiment de nervosité qui est la conséquence de trois facteurs: le manque de confiance en soi, la peur de ne pas atteindre ses objectifs et la crainte d'être jugé négativement par les auditeurs.
 
Les manifestations du trac sont différentes pour chaque individu. En général, il se manifeste par une augmentation des respirations et des battements du cœur, la transpiration abondante, la bouche sèche, les mains moites, les tremblements de la voix, les papillons dans l’estomac, etc. S’ajoutent à toutes ces réactions physiologiques les craintes d’oublier le fil du discours, d’avoir des trous de mémoire et de parler trop vite.
 
Toutes ces manifestations physiologiques sont en fait des réactions du corps qui peuvent nous aider. En effet, le sang envoie une poussée d'adrénaline afin de nous donner de l’énergie et accroître nos capacités durant notre prestation. Il est important d’apprendre à gérer cette énergie pour l’empêcher d'affecter négativement la qualité de nos performances.
 
Voici quelques conseils à suivre avant de présenter son exposé: respirer profondément quatre ou cinq fois, visualiser son succès, prendre son temps, cesser de se dénigrer, se faire confiance et finalement se donner droit à l'erreur.
 
Il n’existe pas de formule magique pour contrôler les manifestations de cette nervosité. Cependant, je peux vous assurer que le trac diminue en acquérant de l’expérience puisque nous découvrons nos propres trucs, augmentons nos habiletés d'orateur et gagnons continuellement de la confiance en nos capacités.
 
Bonne présentation!
 
Julie Veilleux, ACG, ALB
Coordonnatrice du mentorat

L'évaluation d'un brise-glace

29/11/2016

 

L'évaluation d'un brise-glace ne doit pas être un brise-moral
 
Lorsqu'un nouveau membre s'apprête à prononcer son premier discours, c'est-à-dire son brise-glace, il va probablement prendre la parole en public pour la première fois. Il doit résumer en quelques paragraphes des informations sur son passé afin de se présenter au club. Il va donc se préparer de son mieux, compte tenu de son expérience, de ses aptitudes et de sa personnalité. Ainsi, il va nous faire la démonstration de son bagage personnel et ce faisant, il va découvrir en même temps que nous ses propres besoins en art oratoire.
 
Voici les cinq critères à suivre afin que l'évaluation d'un brise-glace ne soit pas un brise-moral:
 
Critère no. 1 : Évaluez le brise-glace en fonction des objectifs précis de ce discours et non en fonction des objectifs des prochains discours.
 
Critère no. 2 : Insistez sur les forces que l’orateur possède déjà. Ne pointez surtout pas ses failles et ses faiblesses. Ce n’est pas le bon moment! C’est un brise-glace... 
 
Critère no. 3 : Proposez seulement une ou peut-être deux suggestions d’amélioration. Pas plus! Trop de suggestions en même temps pourraient décourager l’orateur.
 
Critère no. 4 : Terminez votre évaluation en motivant l’orateur à s’améliorer et incitez-le à penser à son prochain discours. Par-dessus tout, encouragez-le!
 
Critère no. 5 : Après la réunion, tentez d’établir un dialogue avec l'orateur afin de connaître ses impressions sur vos observations.
 
Croyez-moi, en suivant ces cinq critères vous vous assurez de livrer une évaluation de qualité c'est-à-dire une évaluation constructive, utile et motivante. Et ce faisant, votre évaluation du brise-glace ne sera pas un brise-moral mais plutôt… un remonte-moral.
 
Julie Veilleux, ACG, ALB
Coordonnatrice du mentorat

Pourquoi doit-on faire attention à notre débit verbal?

8/10/2016

 

​Notre débit verbal ne doit être ni trop rapide, ni trop lent, sous peine de nuire à la clarté de notre message.
 
Vous l'avez sans doute remarqué, notre débit change en fonction de nos émotions. Par exemple, si nous sommes enthousiastes notre débit s'accélère et c'est la même chose si nous sommes énervés ou stressés. À l'inverse, quand nous sommes fatigués, découragés ou attristés, notre débit verbal ralentit.
 
Puisque nos émotions influencent notre débit verbal, celui-ci influence à son tour la perception de nos interlocuteurs. Ainsi, quelqu'un qui parle trop vite est perçu comme anxieux et peut étourdir ou irriter les interlocuteurs. Et quelqu'un qui parle trop lentement est perçu comme peu affirmé et peut perdre l'attention de ses interlocuteurs, risquer de les endormir et là encore de les irriter. Le débit de parole le plus efficace se situe entre 125 à 160 mots par minute.
 
Nous devons donc surveiller notre débit verbal afin de pouvoir le maîtriser. Pour nous y aider, il faut s'exercer à bien articuler car une bonne articulation permet généralement de parler avec un débit bien adapté.
 
 
Julie Veilleux, ACG, ALB
Coordonnatrice du mentorat

​Servez-vous des silences et des pauses !

21/9/2016

 

Le silence appelé «pause» dans les discours n'est pas une absence de mot, c'est un message en soi.
 
Les silences jouent à l'oral le rôle de la ponctuation à l'écrit: ils remplacent les virgules, les deux-points, les points et les points de suspension. Combinés avec l'intonation des mots précédents, ils remplacent les points d'interrogation ou les points d'exclamation.
 
La pause sert donc à faire ressortir un mot, une phrase ou une idée.
 
De plus la pause donne du rythme et permet de moduler la voix. Elle peut également traduire une émotion et ainsi permettre aux auditeurs de bien la ressentir.
 
En bref, les pauses permettent d'aérer le texte, de le rendre plus plaisant à l'oreille et par le fait même aider à sa compréhension tout en ajoutant de l'importance à ce que l'on dit.
 
Julie Veilleux, ACG, ALB
Coordonnatrice du mentorat

​Utiliser les pronoms inclusifs pour bien se connecter avec les auditeurs 

10/9/2016

 

 
Une des techniques les plus faciles à utiliser pour bien se connecter avec les auditeurs est d'utiliser des pronoms inclusifs comme «nous» et «notre».
 
Les pronoms inclusifs aident à envoyer le message que l'orateur et les auditeurs font partie de la même équipe c'est-à-dire qu'ils sont ensemble dans le même bateau.
 
Il y a une grande différence entre dire «Vous devez résoudre ce problème» et «Nous devons résoudre ce problème». Le premier exemple rend responsable les auditeurs pour résoudre le problème. Le deuxième implique que l'orateur va travailler avec les auditeurs pour solutionner le problème.
 
Ne dites pas aux auditeurs ce qu'ils doivent faire. À la place, utiliser les pronoms inclusifs tels «nous» et «notre» pour parler de ce que vous pouvez tous accomplir ensemble.
 
​Julie Veilleux, ACG, ALB
Coordonnatrice du mentorat

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